« On ne peut pas, sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un jour, ne rien faire du tout. »

Comme chaque année pendant le temps du Carême nous voudrions vivre en faisant un geste de solidarité. La première règle avant d’agir consiste à se mettre à la place de l’autre.

Nulle vraie recherche du bien commun ne sera possible hors de là.

Nous ne devons pas nous habituer aux crises du monde et faire comme si elles ne nous concernaient pas. Nous sommes responsables de la paix et de la sécurité en Europe, mais aussi dans les autres pays. Par altruisme ? Non, par réalisme. En Europe, nous subissons les conséquences des conflits. Cela doit nous convaincre qu’on ne peut pas abandonner les pays en crise.

L’homme d’aujourd’hui est colossal par l’énormité des responsabilités qui pèsent sur lui, et minuscule devant l’immensité des tâches qui de toute part l’appellent.

Madame Criado nous a proposé de soutenir la reconstruction du réseau Salésien à ALEP en Syrie.

Deux sœurs, Rasha et Dima, réfugiées syriennes, ont témoigné : « Nous sommes deux sœurs, Rasha et Dima, réfugiées syriennes de 27 et 32 ans, actuellement accueillies par les Salésiens de Don Bosco de Paris ». Elles nous ont raconté leur pays, avant la guerre. Et la déchirure que cela fut, pour elles, de mettre dans une valise « leur vie ». Elles nous ont aussi fait très plaisir en nous disant : « Nous avons vécu ici dans le même esprit de fraternité que chez les Salésiens de Syrie. Nous sommes tous Salésiens, où que l’on soit dans le monde. Nous sommes une famille ! »

Pour s’associer à notre action, nous avons proposé d’acheter des plats sucrés – salés faits maison (gâteaux, crêpes, biscuits etc…) amenés par nos jeunes et les adultes. Ces plats étaient vendus pendant les récréations du matin et de l’après – midi.

La vente a apporté 640 euros et avec joie que nous avons offert à la Communauté Salésienne en Syrie.

Nous avons vécu la célébration du Jeudi Saint avec l’école de Saint Vincent de Paul – la scène a été célébrée par le Père Olivier Passelac. Nous nous réjouissons de son service. D’avance nous comptons sur lui pour être parmi nous pour les prochaines célébrations.

R. JANIEC