Le 02 février – La joie de notre cœur est en Dieu

La fête de la Présentation de Jésus au Temple, ou la Sainte Rencontre, associée à la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie est une fête chrétienne. Elle est célébrée le 2 février, quarante jours après Noël.

Cette fête correspond à la présentation de Jésus au Temple (Luc 2, 22-38) : « Et lorsque furent accomplis les jours pour leur purification, selon la loi de Moïse, ils l’emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur ». 40 jours après Noël, nous voici réunis de nouveau pour une cérémonie.

En nous mettant à la suite de Jésus, nous comprenons que, à sa table, il y a une place pour tous, et donc pour chacun de nous. Non pas parce que nous sommes à la hauteur de son appel, mais parce qu’il nous aime. Jésus donne même la place d’honneur à ceux qui paraissent loin de Dieu ou qui se sentent loin de Dieu. Il propose son amitié à tous !

Et cette amitié que Jésus montre, nous pouvons aussi la vivre entre nous. Ceux qui aiment le Christ sur toute la terre forment à sa suite comme une grande communauté d’amitié.

Vivre une amitié avec le Christ

Le samedi 02 février, il est 3heure 17 min, je reçois un SMS : « Coucou ! Je viens à la marche de Chandeleur ! Je suis désolée, j’ai oublié de te prévenir avant. A toute »

Un autre SMS : « Je pars de la maison. Finalement, je viens. »

Nous avançons de commencement en commencement

Petit à petit, notre école se remplit d’invités : Mmes Demanceaux, Carle et Suzzoni ainsi que les parents d’élèves sont là. Les professeurs sont également au rendez-vous : Mmes Bosca et Enriquez-Vieu, Mme et M. Rouzet, Ms Capo et Orlando. Il y a aussi, bien entendu, des jeunes : Hélèna, Guillaume, Hugo et Amaury. Nous partons tous ensemble vers le vieux port. M. Fleter, directeur d’établissement, fait le pèlerinage avec nous.

Louise troisième participation : « Je suis venue car cela reste un bon souvenir. Cela fait 3 ans que je viens. Ce que j’ai retenu de cette aventure, c’est la solidarité et l’amitié. Ce qui reste le plus dur c’est de se lever à 3 heure du matin et de rester éveillée. A ceux qui ne sont pas venus je dirais, vous devriez venir au moins une fois et ça vous donnera de bons souvenirs. »

Hélèna : « Je suis venue par croyance et curiosité. Je voulais voir en quoi la Chandeleur était importante et la manière dont elle était fêtée. C’est une expérience très conviviale et très joyeuse avec du partage et de la bonne humeur. J’ai retenu de cette expérience des moments de partage et de bonne humeur. A ceux qui ne sont pas venus, je dirais que le meilleur c’était le petit-déjeuner à l’école après la procession. »

Guillaume : « Je suis venu pour l’originalité de la célébration (se lever à 3 heures du matin) et je suis croyant. C’était bien, original. La petite marche nocturne était sympathique ainsi que la Messe. Ce que j’ai le plus apprécié ce sont les crêpes à l’école préparées par une professeure.»

Amaury : « Je suis venu en quelque sorte pour vivre quelque chose en équipe et pour moi, c’est important de participer à la vie de l’Eglise. J’ai trouvé qu’il y avait du monde et que c’était bien organisé. J’ai fait de très bonnes rencontres et j’ai passé des moments très agréables. La Messe était longue mais j’ai bien aimé les chants et elle était bien adaptée aux jeunes. A ceux qui ne sont pas venus je dirais venez comme vous êtes ! Mais c’était sympa et ça peut être sympa pour vous aussi. »

Hugo : « Je suis venu parce que je suis croyant et c‘était très bien. Le plus dur c’était le réveil à 3 heures du matin et c’est dommage que nous n’ayons pas eu de feuille à l’église. A ceux qui ne sont pas venus, je dirais c’est dommage parce que c’était bien. »

Sylvain ancien élève : « Je suis venu pour revoir du monde du Lycée, rigoler et retourner en enfance. Le chemin est plus court donc plus accessible et la Messe est plus facile à passer.  La Messe est un peu longue et la sortie de la Messe un peu difficile. A ceux qui ne sont pas venus, je dirais que vous avez raté une Messe mais aussi un grand moment de partage entre profs et élèves.»

Les adultes ont partagé leur impression :

Marie : « C’était super ! Un bon groupe et beaucoup d’échanges, cette aventure est à refaire. A ceux qui ne sont pas venus, je dirais que c’est dommage en espérant vous voir l’année prochaine et vraiment c’est une expérience extraordinaire. »

Nicolas : « Je suis venu par curiosité, par foi et par amitié. Il faut se lever tôt mais dans tous les cas, la marche nous « réveille ». St Victor est le lieu chrétien  le plus ancien de Marseille et sans doute le plus beau. On n’est pas sûr que Marie-Madeleine ait un jour débarqué sur le Vieux Port mais on aime le croire. Ce qui était le plus dur, c’est de rester assis sur la marche de l’autel. A ceux qui ne sont pas venus, je dirais « venez ».

Vivien septième participation : « Je suis venu pour participer et contribuer à la vie du Lycée et de la Pastorale. C’est un bon et agréable moment, avec de la convivialité entre les gens et un petit déjeuner. La participation entre élèves, enseignants et parents d’élèves. Ce qui est dur, c’est le manque de places à l’église. La Messe et les chants étaient bien adaptés pour les gens. Mais il n’y avait pas de feuilles de chants pour pouvoir suivre et participer aux chants. A ceux qui ne sont pas venus, je dirais tant mieux ! Il y aura plus de crêpes pour nous. Plus sérieusement, il est important que les adultes restent motivés pour maintenir la flamme. »

Céline : « Je suis venu par tradition pour un temps de partage avec mes amis, et bien sûr partager un petit-déjeuner. Ce que j’apprécie, c’est le sentiment de bien-être, de quiétude et de sérénité. Ce que j’ai retenu de cette aventure, ce sont les chants, les rencontres avec les jeunes, les parents de l’APEL, la fraternité, la bonne-humeur. J’adore chanter. A ceux qui ne sont pas venus, je voulais dire « venez partager ce moment de partage et fraternité, lever de soleil garanti à la sortie de la Messe. »

Rose-Marie : « Je suis venue par tradition pour partager un bon moment avec la communauté Don Bosco. Aussi pour avoir un prétexte pour faire des crêpes. Ce que j’ai retenu de cette aventure c’est une bonne communion avec les jeunes, les parents d’élèves et les professeurs. Un très bon petit déjeuner, très convivial. Ce qui était le plus dur, c’est la montée du Boulevard Notre Dame. La Messe était plus vivante cette année. A ceux qui ne sont pas venus, je voudrais dire : « rejoignez-nous ! ».

Pascale : « Je suis croyante et pour moi c’est important de participer à la vie de l’Eglise et aussi par tradition. Très belle procession, c’était beau de voir toutes les générations confondues et de voir toute cette jeunesse très investie. Je suis très heureuse d’y participer car j’ai croisé des personnes que je croise dans mon travail voisin, des copines que je ne pensais pas retrouver lors de cette Messe. Rien n’est difficile lorsque l’on est volontaire et heureux de participer. La Messe était bien adaptée, l’église trop petite pour accueillir tout le monde. A ceux qui ne sont pas venus, je dirais qu’ils sont les bienvenus l’année prochaine. »

Oksana : « Je suis venu par curiosité et par tradition. Je suis aussi venu pour vivre quelque chose en équipe, avec l’équipe éducative. Je suis croyant et pour moi, c’est important de participer à la vie de l’Eglise mais le sens de ma vie m’échappe toujours. Ce pèlerinage c’est une expérience agréable. La Messe est bien adaptée aux jeunes mais je dois apprendre les chants. »

Elargir notre amitié à tous

En sortant de la Messe, nous voyons des militaires qui sont aux quatre coins de la rue. Nous allons vers eux comme Don Bosco autrefois et nous leur proposons des chocolats chauds mais la réponse était négative. Nous continuons notre dialogue comme Don Bosco pendant sa rencontre avec Barthelemy GARELLI. Nous posons la question à un des légionnaires :

  • « D’où viens – tu ?
  • Mon régiment est de base en Corse.
  • Mais pourquoi vous êtes-vous engagé dans la légion ?
  • Parce que je voulais vivre une vie d’aventure. Je ne suis pas né pour faire le lave-vaisselle et le ménage. Je voulais faire de ma vie une belle aventure.
  • En vous engageant dans l’armée française, votre vie est-elle plus facile ?
  • C’est vrai que ce qui m’a attiré à la légion, c’est que nous avons des missions très dangereuses et que l’esprit de famille règne.
  • L’armée française travaille le week-end, c’est dur ?
  • C’est vrai mais l’ordre c’est l’ordre. C’est tout. On ne se pose pas de questions. Et vous savez, quand on est étranger, on doit travailler deux fois plus que les autres (en rigolant). »

Nous remercions le légionnaire pour sa présence et nous souhaitons être des jeunes de paix, pas de guerre.

R Janiec.