TRAIT D’UNION : ACTE 2

S’emparer de l’espace urbain est un savoir-faire qui requiert des connaissances, mais pas que. C’est mieux si on est guidé, accompagné.

Les élèves de 2ndes BMA découvrent un parcours, avec les élèves de 1ère BMA option signalétique, qui, eux, sont initiés.

Faire son chemin dans cette sortie à géométrie variable se fait sur le ton de l’éducatif ludique. On s’amuse, on rencontre des médiatrices et conférencières. Et sur la tablette, les écouteurs dans les oreilles, on s’immerge dans la réalité augmentée de trois personnages qui nous racontent « leur quartier de la Joliette ».
En partant du frac (Fond Régional d’Art Contemporain) vers le Mucem (Musée des Civilisations d’Europe et de Méditerranée), tous les sens sont mobilisés. Et il y a des notions qui reviennent souvent :

Le MAILLAGE : les façades du frac et du Mucem aux formes générales géométriques sont composée d’éléments modulables, pliables. Les panneaux de verres  du frac dialoguent avec le mouchariabieh biomorphique du mucem. Le travail sur les Cloisons mobiles de Kengo kuma (architecte du Frac) est une expérimentation conceptuelle et concrètement, elle garantit l’harmonie entre l’architecture et son environnement. Les formes organiques de l’enveloppe du Mucem mettent en œuvre le concept de biomorphisme et nous mets sur la piste de la co-rélation entre la signalétique et l’environnement.

Car on garde en tête notre objectif d’enseignement professionnel : produire un totem. On vous le donne dans le mille : le nôtre aura une ouverture de part et d’autre, son graphisme évoquera la fluidité et sa mise en scène invitera au déplacement.

La LUMIÈRE : on l’a vu et ressenti : il y a des jeux de transparence et de lumière dans les édifices des deux institutions. Pour l’architecte japonais Kengo Kuma, « Il semblait fondamental d’exploiter le potentiel de la lumière de Marseille. La lumière de la Méditerranée est faite de plusieurs petits éléments qui la reflètent de différentes façons. »
Reflets, mise lumière, ombre portée, mer Méditerranée et structures environnantes sont des éléments clés à prendre en compte dans la conception de notre totem.

Élément de la signalétique urbaine, notre totem sera une scénographie éphémère, hybridant des formes organiques et géométriques sans oublier les graphismes et la typographie.

En réponse aux curiosités architecturales urbaines héritée de la capitale culturelle (Marseille 2013), le totem que nous proposerons sera intégré à son contexte de façon à inviter à observer l’espace autour, diriger les piétons et les informer sur les édifices environnants.
Notre défi ? ce projet mêle création artistique et production entre deux  lycées professionnels.

Suite au prochain rendez-vous !

Projet mené par madame SFEDJ (enseignement professionnel) et madame HASSAIRI-RIEUNIER (arts appliqués)