Festiclip 2022 – En sourdine – Muted

M. Yannick Pelissier – Un chef d’établissement fier 

En tant que chef d’établissement, il est primordial d’être présent dans la plupart des projets porteurs de son établissement. FESTICLIP est un projet dans lequel DON BOSCO participe depuis son lancement. Dès lors, s’imprégner d’un tel projet fédérateur en vivant avec les principaux acteurs de ce projet a été une expérience riche et passionnante. 

Je comprenais, en partageant ces moments privilégiés au moment de l’échange avec le jury ou bien en visionnant le court métrage dans une salle surchauffée d’élèves passionnés et passionnants, que ce projet a toute son importance dans la vie de notre établissement. 

Il est fédérateur (tous les élèves peuvent y participer), mobilisateur (tous les acteurs sont hyper motivés), créateur & révélateur de talents (scénariste, réalisateur, acteurs, monteur parmi les élèves). et surtout flatteur pour son chef d’établissement (car content du résultat final produit par les élèves et les adultes accompagnants).

Néanmoins, comme tout concours, il y a des heureux et des déçus. 

Notre court métrage, mettant en évidence une réalité vécues par de nombreux lycéens porteurs d’handicap notamment sur le regard des autres dans leur quotidien, n’a pas retenu l’attention du jury ni du public. Mais en tant que CE, ce petit film était à mes yeux vainqueur car il prônait « le vivre ensemble » cher à mes yeux … 

Alors, je remercie de tout mon cœur tous les acteurs de ce court métrage pour ce message envoyé et précieux qui est le reflet du quotidien de Don Bosco.

Frédéric L : Toujours un plaisir de participer à cette grande aventure depuis quelques années. Monter un projet, voir les rôles se distribuer et suivre son déroulement jusqu’à l’apogée ! 

Peu importe le résultat du concours, ce qui compte sur moi c’est le chemin parcouru par les jeunes et le sourire sur leur visage au clap de fin ! Et ça me permet d’améliorer mes talents de comédien!

Christelle M : Plus que jamais avec le court-métrage  » En sourdine », nous avons respecté le slogan de Festiclip, « Des films par et pour les jeunes « !.

En effet, participant pour la première fois à ce projet, il a été formidable pour moi d’écouter, d’échanger et de guider nos élèves sur l’écriture et la mise en scène de ce film !

Quelle surprise et fierté de voir nos jeunes construire mot après mot, scène après scène, cette touchante projection qui nous offre un autre regard sur la surdité. 

 » En sourdine  » porte effectivement un fabuleux message de tolérance, de poésie et d’espoir en dessinant des problématiques que rencontrent nos jeunes.

Cette expérience a permis  de partager de beaux moments de complicité avec mes confrères et nos élèves ! A l’année prochaine, pour un nouvel épisode !

Lina : Je me suis engagé dans le tournage car je savais que je passerai du bon temps et que j’aurai une récompense : des bonnes pizzas au menu. J’ai découvert que je suis très forte pour jouer un personnage. Je voudrais participer aux autres tournages.

Zoé : Je savais que participer au tournage serait une très belle aventure. D’abord, pour porter un autre regard sur le lycée et aussi pour me faire des amis de d’autres classes. Je suis contente de moi car je me suis amusée pendant le tournage et j’ai été capable de beaucoup de choses. Je n’ai pas d’idées pour d’autres film mais je veux participer à d’autres tournages.

Adrien : Je ne sais pas trop pourquoi je me suis décidé à participer aux tournages de notre film mais on m’a toujours dit d’en faire si l’occasion se présentait. Pendant le tournage, j’ai beaucoup appris que ce soit sur moi ou sur les autres.

Alexis : Je me suis mobilisé pour le tournage car je voudrais accompagner les gens et faire un très beau film. Je voulais aussi faire des rencontres avec d’autres jeunes de d’autres classes car ce projet est fédérateur entre le lycée pro et le général. J’ai appris que nous ne sommes pas seuls et que nous faisons des efforts ensemble. Comme projet à l’avenir, je propose de faire un tournage sur la vie de Don Bosco au XVIII siècle ; sur comment vivaient les élèves à l’époque et comment ils vivent aujourd’hui. Je suis content car nous sommes allés au bout de notre projet et c’est déjà une victoire. 

Udo : J’aime bien faire des activités et j’avais fait du théâtre mais je n’avais jamais fait de court-métrage et je voulais essayer. En plus, ça pourrait me permettre de faire de nouvelles rencontres surtout que les filles étaient majoritaires dans le tournage. Maintenant, elles sont devenues mes amies.

C’est un très beau projet avec des jeunes du lycée professionnel et général. J’aime ça.

Le personne principal a joué en langue des signes donc j’ai beaucoup appris. Nous avons contacté un malentendant sur  Tik Tok qui nous a beaucoup aidés. Si on me propose de participer à un autre tournage, ça serait super de m’inviter et je pense que je viendrai encore et encore.  

Amélie : J’ai participé au tournage car je voulais découvrir comment on réalise un film et comment on joue un rôle. Je voulais aussi être filmée et faire des rencontres. J’ai découvert que je peux dépasser ma timidité et apprendre beaucoup des comportements des autres devant la caméra. Je voudrais participer aux nouveaux tournages car c’était super bien et c’était une belle expérience que je referai avec plaisir. Le prochain film je le ferai sur le harcèlement moral ou sur les blessures invisibles qui sont très difficiles à guérir.

Narimane : J’aime beaucoup l’ambiance du tournage et c’est beau de se retrouver le samedi ensemble plutôt que de rester et s’ennuyer à la maison. De plus, j’adore le concept qui est de faire un court-métrage par les jeunes et pour les jeunes. Le tournage m’a fait comprendre que je ne suis pas trop à l’aise devant la caméra mais je me suis rapprochée de mes collègues qui sont devenus mes amis. Si on me propose de refaire cette expérience, je serai volontaire. Pour Le prochain court-métrage, je propose d’aborder les problèmes de notre société. Le tournage était CHALEUREUX, les gens étaient BIENVEILLANT et RESPECTUEUX. C’était FAMILIAL. 

Le samedi 11 juin, une délégation sous la bienveillance du directeur de l’établissement M. Pelissier, s’est rendue à Lyon pour présenter le fruit de son travail.

Les participants au concours à Lyon ont écrit :

Narimane : Je suis allée au Festiclip car j’étais coscénariste et actrice principale. Je voulais représenter notre lycée et notre film à Lyon. Ce que j’ai apprécié le plus pendant le tournage, c’est l’esprit d’équipe et la bonne entente entre tous les élèves. Ce que je retiens du Festiclip, c’est l’accueil incroyable et la bonne organisation.

A ceux qui ne sont pas venus à Lyon, je dirai j’espère que vous étiez sur le « live » et que vous avez voté pour notre réalisation. Ce qui est positif au Festiclip, c’est la bonne entente de tous, le voyage en « Ferrari » de M. Pelissier, le séjour dans l’internat. Ce qui était regrettable, c’est que le son de certains clips était décalé. Je voudrais participer au prochain  FESTICLIP avec plaisir.

Emilie : Je suis partie à Lyon pour présenter le film que j’ai écrit avec ma camarade et réalisé avec l’ensemble des participants. C’est un grand honneur. En tant que scénariste, je devais être là. Ce qui j’ai le plus apprécié pendant le tournage, c’est l’esprit d’équipe et les bêtisiers. Je retiens de mon séjour à Lyon c’est que je me suis dite que je viendrai à chaque Festiclip tant que je serai au lycée. A ceux qui sont pas venus, je dirai tente l’expérience de venir avec nous l’année prochaine. Côté positif du Festiclip, c’est la rencontre avec d’autres lycéens, pouvoir sociabiliser avec d’autres personnes de d’autres lycées qui ont le même but que nous. Je reviendrai avec plaisir au moins jusqu’à ce qu’on ait un prix.

Ryan : Je suis allé à Lyon au Festiclip car j’y étais en 2018 et le Festiclip s’était déroulé en distanciel. Ce que j’ai apprécié, c’est la complicité entre les élèves. Ce que je retiens, c’est que la remise des prix est injuste. Il ne faut pas pénaliser des heures, des semaines ou parfois des mois de travail juste à cause d’une musique qui a pris 30 secondes à se lancer. 

Je retiens aussi le décalage sonore qui a totalement détruit notre film. 

Mais comme dit M. JANIEC, yalla en avant pour la prochaine réalisation. 

Le jury pourrait se concentrer sur la forme et pas uniquement sur le fond. 

Nous remercions tout le monde qui a participé à la réalisation du film et surtout aux monteurs Ryan AZZOUZ et Mathis ROLIN.

Nous sommes heureux que nous ayons pu aller au bout du projet.

R. JANIEC