MP2018 Quel Amour !…
C’est parti pour les 1BMA avec le projet « 1001 nuits »
Enfin c’est parti ! Depuis le mois de décembre, la section 1ère BMA, option A et B, travaille sur le projet 1001 nuits, nuits célestes organisé dans le cadre de l’évènement « MP2018 quel Amour ! » par le Bureau des Guides GR2013.
Lundi 12 février nous avons accueilli le graphiste Patrick Lindsay dans notre atelier (portrait ci-dessous). C’est lui qui intervient sur le projet les 1001 nuits et qui définit l’identité visuelle de l’événement.
Le Bureau des Guides lui a confié la communication (affiche, médias, enseignes…) et l’identité visuelle du lieu même, à savoir leur bureau, situé 152 avenue de la Canebière à Marseille.
Le Bureau des Guides c’est notre commanditaire, représenté par Alexandre Field et sa collaboratrice, Marielle Agbotton, qui sont déjà venus dans notre classe pour le lancement du projet en décembre 2017 et avec qui nous échangeons depuis.
Nous avons ainsi pu travailler sur un véritable projet professionnel ayant un impact régional sur le territoire marseillais puisqu’il s’inscrit dans l’évènement Marseille Provence 2018, Quel Amour ! ; nous avons pu également mesurer l’importance des facteurs à prendre en compte (délais, timing, cahier des charges, charte graphique, communication…) nécessaire à la réalisation d’une commande artistique.
Notre projet s’est développé sur deux axes :
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le premier c’est la conception et la réalisation d’un présentoir sur le thème des constellations et nuits étoilées. Il va être placé sur le trottoir du Bureau des Guides tout au long de l’événement (17/02 au 31/08/2018) et va avoir la fonction de support et d’affichage pour les différentes programmations de l’événement. Pour cela nous avons fait pas mal de propositions à notre commanditaire, aussi bien graphiques (dessins) qu’en trois dimensions (maquettes) en respectant leur cahier des charges (voir photos).
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le second c’est la collecte de récits, recettes, chansons et textes en tout genre… racontant le territoire de la métropole marseillaise et empruntant le GR13 (chemin de grande randonnée) rebaptisé GR2013 pour l’occasion. Nous sélectionnons des textes et des images insolites qui vont venir compléter les textes déjà recueillis par le Bureau des Guides et qui viennent illustrer les balades nocturnes proposées par l’événement 1001 nuits à partir du 17 février. Ce travail va se poursuivre en mars et nous espérons une publication dans le prochain numéro de Ventilo.
Alors tous sur les toits de la Friche Samedi 17 février à partir de 18h pour le lancement de l’événement…
Le collectif Ici même avec la complicité de radio grenouille nous proposera une déambulation sonore jusqu’à 1heure du matin pour démarrer les 1001 nuits.
Les élèves de BMA 1 avec Mmes Chanut et Boucher-Leroy, M. Raccasi.
Le portrait de Patrick Lindsay
Patrick Lindsay est un artiste graphiste typographe reconnu, installé à Marseille depuis 1999. Il s’embarque sur de nombreux projets dans la région ; très vite étant jeune il a su se démarquer par rapport à son travail qui est inventif et qui s’influence de différents mouvements contemporains tout en s’adaptent à l’air du temps.
Son parcours :
A partir de la 3ème, Patrick Lindsay a décidé de passer un concours dans une école d’art. Il s’est donc orienté vers une MANA et a été diplômé de l’Ensama puis de l’Ensad en 1997. Il choisit alors le métier de graphiste car il aime le fait de travailler sur des projets différents, avec des thèmes, des supports et des finalités variés, qui transmettent différentes sensations à partir du graphisme et de la typo utilisés (affiches, film d’animation, illustration sonore, numériques…).
Étudiant il est influencé par pas mal d’artistes et styles graphistes, (notamment les magazines de surf). Son style s’est affirmé avec les années en prenant des influences successives dans l’air du temps.
Quelques-unes de ses actions :
Curieux de nature il a participé pendant plusieurs années au projet de l’association TILT, avec laquelle il a notamment réalisé un petit film pour la SNCF mettant en scène des habitants du quartier Saint Joseph à Marseille ; le but était la sensibilisation à la sécurité des jeunes et des familles aux abords des voies ferrées, très présentes dans ce quartier marseillais. Le film s’appelle Sur un air de T.E.R. (2010) : http://www.pole-cinema-paca.org/ressources/spip.php?ressource706
Entre 2003 et 2005, il intervient participe au festival Arborescence à Aix en Provence en créant l’affiche de l’évènement : http://www.arborescence.org/article378.html
De 2015 à 2017, il réalise différents supports graphiques pour le festival de Châteauvallon qui l’a particulièrement intéressé car il intervenait sur plusieurs champs : création d’un site internet, affiches, flyers, tampons… C’est sans doute un des projets qui a été le plus marquant pour lui.
Cette rencontre avec Patrick Lindsay nous a sensibilisé sur la pugnacité nécessaire à faire accepter son travail. Bien évidemment le métier de graphiste peut procurer des déceptions car beaucoup de projets sont refusés, ou pour bon nombre, abandonnés pour la simple et bonne raison que les clients changent d’avis, ou que le financement n’aboutit pas. Cependant, lorsque cela se produit, Patrick Lindsay, lui, tente, par plusieurs nouvelles propositions, de faire changer l’avis du client.
Il faut savoir que dans ce métier les clients ne sont pas souvent fidèles car il suffit par exemple que le directeur de communication du commanditaire change pour que celui-ci cherche un autre graphiste.
Ce que l’on a appris :
Lors d’un projet réalisé par Patrick Lindsay pour le MUCEM concernant l’exposition sur les ordures (2017), ce qui revenait le plus souvent était les contraintes liées aux normes de sécurité. Très souvent on a tendance à oublier les contraintes qui peuvent parfois mettre en péril une réalisation. Aussi avons-nous pris conscience en l’écoutant, de toutes les dispositions à prendre en compte avant de se lancer dans la réalisation d’une commande artistique.
Pour finir :
Patrick Lindsay est un graphiste rapide dans son travail, ce qui est important dans ce métier. En effet il faut sans cesse faire évoluer son art dans le temps, mais aussi travailler les formes et les matières, explorer les volumes… chercher et expérimenter sans relâche.
Nous le remercions pour sa venue dans nos locaux et ce témoignage fort instructif pour nous.
La classe de 1ère BMA , option A et B