Il est  4 heures du matin. Nous sommes au Vieux-Port de Marseille et il nous reste quelques mètres pour arriver au point de rendez – vous. Nous voyons des personnes, de plus en plus nombreuses, s’approcher de nous. On se demande si ces personnes sortent d’une Messe ou s’ils iront au Campo. Mais non, ils sortent de boîtes de nuit tout simplement et poursuivent leur chemin.

Prends entre tes mains ton destin

Partir au Campo c’est toujours une aventure. Aller en avant. Cette année, c’est marcher sur les pas de Don Bosco ; d’abord à Becchi là où il est né, admirer les paysages qui nous rappellent son enfance et comme lui, nous pouvons gravir la colline après avoir mangé au resto Maman Margarite pour ensuite aller à Turin où Don Bosco a réalisé son rêve : donner sa vie aux jeunes par amour du Christ.

Soyez toujours joyeux

Quand le bus arrive sur la colline, nous étions tous fatigués mais tout le monde avait la joie au cœur et elle pouvait se lire sur les visages. Cette ambiance de fête nous a envahie et ne nous quittera plus.

Inès : « Je suis venue au Campobosco pour la deuxième fois parce que l’année dernière c’était cool et cela m’a plu. Les célébrations étaient constructives.  J’ai choisi comme atelier la danse africaine parce que ça me donnait envie. Je me suis posé la question : pourquoi il y a autant des filles à Campobosco ? J’ai pensé que nous sommes plus matures et plus sereines. La nourriture à Turin était moins bonne qu’à Ressins. C’est qui m’a le plus suprise, c’est le corps de Don Bosco couvert de cire mais Don Bosco reste un homme exceptionnel. »

Louise : « J’ai fait plusieurs fois des voyages à l’étranger (Inde, Iles Canaries, Italie, Espagne etc …) et je suis allée à Turin parce que j’aime Campobosco. Je suis revenue parce que Campobosco à Ressins m’a plu. La Messe d’envoi était la meilleure car c’est la plus émouvante mais les chants étaient moins bien que l’année dernière. J’ai choisi comme atelier la danse africaine.  C’était un défi pour moi car je n’ai pas une bonne coordination. Le Campobosco était parfait mais Campo  à Ressin était mieux. J’ai apprécié un beau moment de solidarité. La visite de la maison natale m’a marquée avec les photos montrant l’évolution de la maison et les témoignages. Turin reste pour moi un endroit magique à voir au moins une fois dans notre vie. »

Chloé : « J’avais déjà voyagé avec l’école mais jamais en Italie. Le Campobosco m’attirait depuis un moment et j’avais hâte d’y aller. La célébration qui m’a le plus marquée, c’était la dernière. C’était très émouvant et familial et l’orchestre était vraiment sublime. J’ai choisi les bracelets brésiliens parce que j’adore le travail manuel. A Campo, il y avait beaucoup de filles parce qu’elles sont plus motivées à s’amuser. A ceux qui ne se sont pas décidés à venir, je dirai « c’est dommage et vous avez raté une bonne expérience à vivre ». Ce qui m’a le plus marquée, c’est la simplicité de vie de Don Bosco. Il est pour moi quelqu’un qui était très audacieux et très impliqué dans tout ce qu’il faisait. Il a su persévérer. »

Léa : « Ça fait plusieurs fois que je voyage à l’étranger et je n’ai pas eu peur de l’aventure. Je suis revenue à Campobosco parce que la première fois m’a vraiment plu et je voulais retrouver des amis de l’année dernière. Je me suis inscrite à l’atelier danse africaine parce que l’année dernière ça m’a beaucoup plu. Ce que je voudrais améliorer au Campo ? Je n’ai rien à dire en particulier, peut-être nous laisser plus de temps libre pour faire des échanges entre nous. A ceux qui ne sont pas venus, je voudrais dire « venez, il y a une bonne ambiance et c’est ouvert à tous ». Ce qui m’a le plus marquée, c’est le lieu où Don Bosco a vécu Don Bosco. La visite de Turin n’avait rien de spéciale. »

Nicolas : « Je suis allé pour la première fois à l’étranger et je me suis décidé d’y aller parce que M. Janiec m’en a parlé et je voulais tester. Dans ce défi, rien ne me faisait peur. La célébration qui m’a le plus plu, c’est la dernière parce que tout le monde mettez de son cœur. J’ai choisi l’atelier du cirque parce que j’aime faire le pitre. Pour l’année prochaine, je voudrais proposer plus d’activités physiques et sportives. Pour ceux qui ne sont pas venus, je voudrais dire : « Viens on est bien ! A Becchi, j’ai découvert la simplicité de vie, des paysages à admirer. A Turin, c’était très beau et ça m’a fait plaisir. »

 Anthony  un ancien élève de la Section Numérique a pris goût à l’aventure Campo et y a participé cette année pour la troisième fois. Nous lui souhaitons de continuer et réussir son périple … et nous le retrouverons pour une prochaine aventure avec le Mouvement Salésien des Jeunes.

« Je voulais partir au Campobosco de Turin pour voir l’ambiance, ce que je voudrais retenir de cette aventure c’est la bienveillance de l’équipe et l’ambiance de fraternité.

J’ai choisi comme activité l’atelier « théâtre d’improvisation »  parce que j’en faisais déjà à l’école et que je voulais me découvrir. Le grand jeu m’a beaucoup plu parce que nous avons bougé dans tout le domaine mais je préfère le  Campobosco à Ressin il est beaucoup mieux. J’irai à Campobosco 2019 mais cette fois comme « volontaire ». »

R. Janiec