Campobosco 2019 – Rien ne serait possible sans vous

Après le Campobosco à Turin et à Becchi l’an dernier, voici un retour à la maison, en France, dans le magnifique domaine du château de Ressins. Les jeunes qui ont participé l’année dernière au Campobosco ont quitté l’école pour de nouveaux horizons. Certains ont cherché du travail pour financer leurs projets. Depuis le mois de mars, nous avons communiqué sur cet heureux évènement. Chaque année nous irons de commencement en commencement.

Le thème qui était proposé aux jeunes tourne autour du corps. « Des corps, pas décors ! » et concrètement ça consiste à apprendre à habiter véritablement son corps, plutôt que chercher à le mettre en scène dans nos lieux de vie ou sur les réseaux sociaux.

Pour vivre les quatre jours pleinement en rapport au corps, plusieurs activités étaient proposées : un corps pour jouer avec les jeux de « Kor Lantha », un corps pour s’exprimer avec la veillée des talents…, un corps pour entrer en relation mais aussi pour vivre la fraternité et des échanges en profondeur avec des camarades qu’on a pas choisis et qu’on a choisi d’appeler « frères ».

Donnons la parole aux participants :

Matéo : « Après ma participation au pélé à Lourdes, je me suis dit que j’irai à Campobosco pour tester et voir ce que c’était. J’ai choisi l’atelier djembé car j’en faisais avec mon père et je voulais reprendre. Je propose qu’on accepte plus de jeunes au campo. Ce que j’ai vécu là-bas, je voudrais le résumer en deux mots : partage et rencontre. A ceux qui sont pas venus, je dirais : « venez et voyez »… L’année prochaine, je voudrais mobiliser mes potes pour aller au Campobosco en moto pour pouvoir me faire un petit « roadhh » et j’ai bien aimé cette année donc je pense revenir. »

Alexandre : « Je suis allé au Campobosco pour sortir de Marseille avec un collègue et pour faire de nouvelles connaissances. Je vais en parler autour de moi car notre région était très peu représentée. Nous les sudistes, nous étions 10 jeunes, ce n’est pas beaucoup. Pendant la conférence de l’évêque, je me suis endormi car  j’étais trop fatigué. J’ai choisi l’atelier djembé pour être avec mes collègues et j’avais attendu parler comme pour le tai chi.

Pour moi une famille salésienne, ce sont toutes les personnes qui ont participé à un rassemblement salésien même ceux qui ne croient pas en Dieu. Pour moi, Campobosco se résume en un seul mot : PARTAGE.  A ceux qui sont pas venus, J’dirai venez au moins une fois, on apprend de nouvelles choses, on se fait plein de collègues.

Je reviendrai l’année prochaine car je me suis fait des copains dans les quatre coins de la France et l’ambiance m’a plu. »

Nous sommes prêts pour les prochains défis.

R. JANIEC