Déjà 20 ans, et nous avons la joie et l’honneur d’y participer !
Nous remercions Jacques Rey, qui nous a accompagnés depuis le début de l’aventure, et bien sûr le père Jean Laporte, qui s’est investi dans les projets.
Nous remercions également les jeunes qui ont joué le jeu en acceptant d’y participer, ainsi que les professeurs qui se sont lancés dans cette aventure sans savoir où elle nous mènerait.
La 19e édition de ce festival salésien de clips vidéo, réalisés par des jeunes pour les jeunes, a tenu toutes ses promesses. Lors de la soirée de gala, près de 150 participants ont pris place dans l’espace Don Bosco de l’Institut Notre-Dame-des-Minimes à Lyon où 10 clips ont concouru. Retour sur cette grande journée.
Nous avons été représentés à Lyon par Lou, Luka, Yohan et Maxime, et nous avons présenté notre film « Influence ». Le scénario a été écrit par Luka Zarkovic.
Le montage a été réalisé par Maxime Lapeyre.

Ceux qui ont participé au tournage ont dit :

Luka : Ma motivation pour participer au tournage d’un film était liée au fait qu’il s’agissait d’un scénario que j’ai commencé à écrire depuis mon arrivée en seconde. Je reconnais ses imperfections, néanmoins, il aura le mérite d’être réalisé. Durant le tournage, j’ai surtout compris l’importance d’être le plus clair possible afin d’éviter toute confusion. Sur une note positive, je retiens le fait que nous pouvons sortir du personnage que nous incarnons au quotidien pour en adopter un autre, comme une forme d’échappatoire. Très honnêtement, je ne sais pas encore quel thème je pourrais explorer à l’avenir, que ce soit dans le cadre du Festiclip ou non. Cependant, je suis particulièrement fasciné par l’influence qu’un groupe ou une autorité supérieure peut exercer sur un individu. Ce phénomène est toujours d’actualité, que l’on vive dans un pays autoritaire ou démocratique : aucun être humain ne peut échapper à la pression exercée par la société ou un rassemblement d’individus. C’est pour cette raison que j’ai souhaité aborder le thème de « l’influence » dans mon projet. Si je devais résumer l’ambiance PENDANT le tournage en trois mots, je dirais : incompréhension, travail et déconcentration.
Lorena : Ma motivation était de participer au tournage d’un film avec mes amis et de prendre part à un très beau projet. J’ai appris à garder mon sérieux à certains moments et à surmonter un peu ma timidité. J’ai trouvé que les autres acteurs me motivaient beaucoup. Je pourrais en effet participer à de nouveaux projets, car j’aime beaucoup cette idée. Le seul problème était le temps que prenait l’écriture du scénario, mais le plus important, ce sont les souvenirs qui restent, et ils sont incroyables.
Je n’ai pas trop d’idées pour le thème du prochain tournage, mais je pense à un sujet lié à la vie des ados : la pression scolaire, la réussite dans la vie, etc.
HailiE-Jade : Ma motivation était de passer de très beaux moments avec mes amis, et c’était un bon défi d’y participer. Ce que j’ai appris, c’est que mes collègues sont de très bons acteurs. Je ne sais pas encore si je veux participer à d’autres tournages. Je propose comme thèmes pour les prochains tournages : la guerre, un jeune qui cherche dans son entourage les clés de son avenir, ou la religion.
Kilian : Ma motivation à participer au tournage, c’est le fait de pouvoir jouer devant la caméra, ce qui me motive beaucoup. Si on nous propose de participer une deuxième fois, je dirais que ça pourrait être amusant de tourner un film muet.
Kylian : Je me suis beaucoup intéressé aux activités à l’école et je me suis présenté pour jouer dans un film. J’ai été sélectionné lors du casting et j’ai découvert que j’avais du talent pour être un très bon acteur. Si on me proposait de participer à un autre tournage, je ne dirais pas non, mais tout dépendrait du sujet et du rôle qui me serait proposé, car j’aime jouer un bon rôle. Pour le prochain film, je n’ai pas vraiment de thème à proposer, mais j’aimerais filmer la vie d’un jeune qui raconte son histoire personnelle. Ça pourrait être intéressant.
Le palmarès 2025 :
Prix du jury : Ensemble par Sévigné Marseille
Prix du public : Sous influence par Don Bosco Landser
Prix de l’image : Dernière année par l’ESTIC de Saint-Dizier
Prix de la bande Son : Le bruit qui court par Le Bocage de Chambéry
Prix du scénario : A bout de souffle par Sévigné Marseille
Mention spéciale de l’originalité : Artificielle par l’aumônerie de la paroisse Saint-Jean-Bosco à Paris
Nominé dans la catégorie Image : CTRL + Vie par l’internat de Don Bosco Ganshoren à Bruxelles
Nominés dans la catégorie Scénario : Influence par Don Bosco – Marseille / Et si on vivait par les Minimes de Lyon
Le mot du soir
La journée s’est terminée par le mot du soir, rédigé par Maëline et lu à plusieurs voix par un jeune de chaque équipe : « Il y a un an, on est montés dans un bus un peu spécial.
Il n’avait pas de numéro, ni d’horaires fixes. Il s’appelait simplement : Festiclip.
On ne savait pas vraiment où il allait, ni combien de temps durerait le voyage. Mais on savait une chose : on n’allait pas y monter seuls.
On serait une équipe, une vraie. Ce bus, il ne roule pas à l’essence. Il avance à l’idée. À la passion. Au courage de se lancer, d’essayer, de rater, et de recommencer. Ensemble.
À chaque ville, il s’est arrêté. Pas pour déposer des bagages, mais pour en charger : des scènes tournées, des idées discutées, des fous rires, parfois des galères aussi. Ce n’était pas un voyage tranquille. Il y a eu des retards, des détours, des nuits blanches. Mais il y a eu surtout des rencontres, des liens, de la confiance. Et aujourd’hui, ce bus est arrivé à une grande gare : les 20 ans du Festiclip. Vingt années de rêves partagés, de jeunes comme nous qui ont osé raconter quelque chose. On n’est pas juste des passagers. On est aussi les conducteurs. On a choisi nos routes, nos histoires, notre façon de parler au monde. Et quand nos courts-métrages sont projetés, ce ne sont pas que des films. Ce sont des morceaux de route. Des bouts de cœur. Des fenêtres sur ce qu’on vit et ce qu’on espère. Alors ce soir, avant de dormir, on peut être fiers. Non pas seulement de ce qu’on a montré. Mais de ce qu’on a construit, tous ensemble, dans ce bus qui ne s’arrête jamais vraiment. Parce qu’après chaque Festiclip, un nouveau départ est prêt. Une nouvelle équipe monte à bord. Et nous, on leur laisse une place. Avec un sourire, un souvenir… et le moteur encore chaud. »

Nos ambassadeurs à Lyon ont exprimé leur expérience en disant :

Lou : Mes parents et moi avons trouvé que participer au tournage était une belle opportunité pour moi d’exercer mes talents d’actrice. Nous avons choisi de parler de la violence dans notre réalisation, car elle est souvent présente au sein de notre génération, et c’est un fléau qui prend de plus en plus d’ampleur. Participer à ce projet m’a permis de faire de nouvelles rencontres. Je pense que se lancer dans une telle aventure permet de prendre confiance en soi. Le plus difficile pendant le tournage, c’étaient les bruits de voiture dans la scène tournée dans la rue.
Yohan : Ce qui m’a motivé à participer à cette aventure de réalisation d’un clip, c’est le plaisir et l’opportunité de faire du théâtre en dehors du lycée. Nous avons choisi le thème de la violence, car on en parle beaucoup à Marseille. Et chacun d’entre nous gère la violence qui l’habite comme il peut. Ce qui a été positif dans le fait de participer au Festclip, c’est d’avoir fait de nouvelles rencontres, et aussi d’être visibles sur YouTube, Facebook, car le festival était diffusé en direct. Ce qui a été le plus difficile pendant le tournage, c’était la circulation, car certaines scènes ont été tournées dans la rue.
Luka : Le Festiclip est une expérience conviviale, une aventure où nous pouvons nous lâcher et nous libérer de la pression. L’idée de mon clip m’est venue lors de la lecture d’un livre intitulé « La Vague. » C’est ma troisième participation au Festiclip. Selon moi, la manière dont le film a été écrit reste à revoir, ainsi que certains choix de scènes.
Dans mon clip, je voulais transmettre le message que la paix ne mène pas forcément à la justice. Je souhaitais également faire passer l’idée qu’au sein d’un groupe, une personne ne doit pas prendre toutes les décisions seule, mais consulter les autres afin de prendre la décision la plus pertinente. La chose la plus positive, c’est que j’ai pu mener mon projet jusqu’au bout après trois ans de travail.
À ceux qui souhaitent participer à la réalisation d’un clip, je dirais une seule chose : lancez-vous sans hésiter !
Ce qui a été le plus difficile pour moi, c’était d’expliquer aux jeunes ce que j’attendais d’eux dans le cadre du projet.

FESTICLIP 2025 – Soirée de remise des prix – 20ÈME ANNIVERSAIRE
https://www.youtube.com/live/9KHKXZQVD94?si=CV_iVkrc-ekWnKS5

Influence par Don Bosco Marseille – FC25 – https://youtu.be/LAN1ckSDMb4?si=SWuU9IufzZhu5vh6

Le prochain rendez-vous est donné au samedi 23 mai 2026 pour la 20e édition, qui aura lieu, exceptionnellement, à Chambéry !

R. JANIEC