Hommage au père Jean Koch – Tout ce que je peux dire c’est MERCI

Le père Koch par amour de Dieu, a consacré sa vie à ce dernier en suivant les pas de Don Bosco.

Cette vie qu’il a donné, lui a permis de vivre sa vie librement sans se perdre dans les calculs permanents de : Qu’est-ce que je gagne ? Qu’est-ce que je perds ? Le don gratuit de soi- même était vital pour lui et avait plus de sens que tout le reste. Plutôt que de chercher à convaincre, contrôler et séduire. Il y a servi, soigné, soutenu et béni un avenir pour les jeunes Marseillais.

Donnons la parole à ceux qui ont travaillé avec lui :

« Bonjour à tous, Merci de m’avoir annoncé le décès du Père Koch. Le lycée Don Bosco Marseille lui doit une grande reconnaissance. C’est aussi une personne qui  compte beaucoup pour moi, comme l’indique mon témoignage ci-joint. J’espère qu’une célébration en son honneur aura lieu à Marseille. Merci de me le faire savoir afin que je puisse m’y rendre. Mes amitiés à tous !

Souvenirs du Père Koch,

Le Père Koch a beaucoup compté dans ma vie puisque, pendant 24 ans de 1975 à 1999, nous avons travaillé ensemble dans les Lycées Don Bosco de Nice et de Marseille où il était, successivement, le Père Supérieur. Nos liens ont dépassé le cadre professionnel. Il m’a toujours apporté son soutien et a participé à bon nombre d’évènements familiaux heureux ou malheureux… C’est à Nice, où j’avais été engagé comme chef de travaux pour succéder à Monsieur Bonnelli, que j’ai commencé à le connaître. En 1984, il a été appelé à une nouvelle mission à Don Bosco Marseille. En 1988, alors que j’avais manifesté le souhait de quitter Don Bosco Nice, il m’a proposé de prendre la direction du Lycée Professionnel de Marseille, proposition que j’ai acceptée après mure réflexion.

Ensemble, avec Paul Dubrois qui était resté Directeur Adjoint, nous avons formé une belle équipe pour donner au Lycée Don Bosco Marseille un nouvel élan. Le Père Koch était un grand bâtisseur et grâce  à une aide conséquente du Conseil Régional alors dirigé par Monsieur Jean-Claude Gaudin, il a pu donner sa pleine mesure.

Nous avons alors engagé des travaux importants avec la construction du Bâtiment H et la rénovation de tous les autres bâtiments. Les travaux étaient coordonnés par notre architecte, mais le Père Koch était toujours présent, surtout pendant les vacances pour surveiller le déroulement des différents chantiers. Tout cela était accompagné d’une évolution des structures pédagogiques avec la création du Lycée Technologique, de la classe de seconde aux BTS. Ensemble, nous avons voulu que Don Bosco  devienne pour les jeunes de Marseille et des environs un lieu d’accueil, ou chacun d’eux pouvait trouver une formation humaine et professionnelle de bonne qualité, adaptée à sa situation, un lieu où il fait bon vivre et se retrouver pour faire la fête enfin un lieu où chacun est appelé à trouver un sens à sa vie, à la lumière de l’Evangile pour ceux qui le souhaitent.

Dans toutes ces transformations, aussi bien à Nice qu’à Marseille, le Père Koch a été toujours soucieux de donner à la chapelle une place importante dans l’établissement. A ceux qui s’en étonnaient, je l’ai entendu répondre : « Messire Dieu, premier servi ». Le Père Koch aimait les jeunes de nos maisons. Il n’oubliait pas de leur rappeler que lui-même avait été apprenti boulanger dans sa jeunesse. C’est peut-être aussi cela qui était à l’origine de cette sympathie pour les gens de métier qu’il rencontrait au cours des travaux.

En septembre 2016, lors d’un voyage touristique en Alsace avec mon épouse, lui et le Père Enger nous avaient très gentiment reçus à Landser . Cela avait été l’occasion de rappeler  quelques bons souvenirs ! Personnellement, je garde l’image d’un homme bon et d’une grande simplicité. Un jour, un membre du Conseil d’Administration de Marseille a essayé de le convaincre d’entreprendre des démarches pour obtenir une « médaille ». Sa réponse : « Comment voulez-vous que je me préoccupe d’une « médaille », alors que  mon Patron est mort sur une croix », est restée gravée dans ma mémoire. Aujourd’hui, après une vie bien remplie au service des jeunes, il vient de rejoindre « son Patron ». Je sais qu’il continue à veiller sur nous.

A Dieu, Père Koch ! »Christian Brouat

 

             « Au revoir Père Jean Koch, Après le décès du Père Jean Dousset, Don Bosco Marseille est à nouveau endeuillé. Le Père Jean Koch vient de nous quitter. Il a été, durant de nombreuses années, Supérieur de la communauté salésienne et Président de la Fondation Don Bosco Marseille. Au moment où il a pris ses fonctions à Marseille, je n’étais pas très rassuré, car à cette époque j’étais délégué syndical de la CFDT à Don Bosco, et je savais qu’il avait été inquiété avec ce même syndicat à Don Bosco Nice. J’ai repris en compte le dicton, la meilleure défense c’est l’attaque, et j’ai dès son arrivée pris rendez-vous avec lui, afin de me présenter ainsi que tous les élus aux D.P. et C.E. dont j’étais le secrétaire.

Dès notre premier échange, nous nous sommes donnés pour objectif de « rechercher ensemble, le meilleur pour nos élèves et continuer à vivre avec l’esprit de Don Bosco« . Cela m’a paru tout à fait possible, car parmi le corps des enseignants professionnels, nombreux étaient des anciens élèves de Don Bosco.

Dans les enseignements généraux, il y avait en grande majorité de jeunes enseignants désireux de donner un maximum de bien-être et de chances de réussite aux élèves. La confiance a rapidement opéré. Chacun dans son rôle et à sa place avons fait vivre notre objectif commun. Avec le Père Jean Koch, la participation de l’ensemble de la communauté salésienne à toutes les activités sociales, familiales, festives et culturelles organisées par le C.E. a été franche et totale.

Des gens plus compétents que moi, vous parleront du bâtisseur qu’il a été.

Pour ma part, j’ai vu les locaux existants entièrement rénovés de A à Z, et cerise sur le gâteau, la construction de deux bâtiments neufs. Un pour l’extension du lycée technologique, l’autre pour la création d’une résidence étudiante, dont nombreux de nos élèves ont été bénéficiaires.

Lors d’un passage à Don Bosco Nice, j’ai vu sur un tableau une photo, où il figurait au côté des hautes instances monégasques. En souriant, je lui dit : A Nice, vous fréquentiez le grand monde. Il m’a répondu : Ce n’est pas ce que je préfère, mais le rôle d’un Supérieur est de faire valoir sa maison auprès de toutes les autorités qu’elles soient administratives, civiles ou religieuses. Sans se compromettre, c’est ce qu’il a fait avec grand brio à Don Bosco Marseille, et nous lui en sommes très reconnaissants.

Après une vie bien remplie au service des jeunes, vous méritez Père Jean Koch, de reposer en paix. Nous ne vous oublierons pas dans nos pensées et nos prières. » André (ancien élève et enseignant).

 

« Merci de nous avoir prévenus. Paul et moi appréciions beaucoup le Père Koch. On peut dire qu’il a laissé sa marque sur la Fondation. Petite anecdote : l’année où il a tant neigé sur Marseille, les rues étaient bloquées, et lui qui aimé tant conduire, n’a pas hésité à nous ramener à la maison, Hélène et moi ! Et si je me souviens bien, je crois qu’il a mis un temps fou à rentrer à Don Bosco ! » Jacqueline

 

            « Merci de m’avoir prévenue du décès du Père  Koch. Il a Supérieur pendant une grande partie du temps que j’ai passé à Don Bosco. J’en garde un bon souvenir. Il a beaucoup travaillé pour que le lycée Don Bosco Marseille reste une école dans l’actualité pour la formation des jeunes, ce qui lui tenait particulièrement à cœur  .Cela n’a pas été facile tous les jours. Discret, il était attentif à chacun et d’une grande disponibilité. Je ne l’avais pas oublié et, je ne l’oublierai pas. Que Dieu l’accueille ! » Françoise

 

« Merci pour l’information Raphaël. C’est une bien triste nouvelle. J’ai beaucoup apprécié ma rencontre avec le Père Koch à mon arrivée à Don Bosco. Amicalement. »Emmanuelle

Extrait de l’homélie prononcée lors de la célébration d’A-Dieu à Jean Koch par le père Daniel FEDERSPIEL, Provincial.

R. JANIEC