Les 300 participants du Campobosco ont vécu 5 jours au rythme du RAP (Réflexion, Animations, Prière) dans le magnifique domaine de Ressins après deux années de Campo réajustés en raison de la crise sanitaire. Joie immense pour les jeunes qui s’étaient retrouvés régionalement l’année passée à Farnières (dans l’Ardenne belge), à Trie-Château (dans l’Oise) et à Ressins (dans la Loire) de répondre à l’appel à vivre cette aventure provinciale commune.
Des témoins
« 1Appelà2Venir » ? Un appel à changer le monde ? Quel est cet appel qui me fait vibrer de l’intérieur et qui m’invite à me lever, à me relever, à m’élever ? A travers le témoignage de vie de Laurent Gay, de Majd, de Anaïs & Raphaël, de Sr Anne, frère Lionel, frère Emmanuel, de Thomas, les jeunes se sont laissés interpeller. Ils ont pu rattacher ces choix de vie et les relire à partir de certains récits de la Bible. Samuel entend plusieurs fois un appel à se lever avant de répondre « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute… » Les disciples d’Emmaüs reçurent cet appel à témoigner du Ressuscité après la rencontre de cet inconnu sur le chemin : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant lorsqu’il nous parlait ? ».
« Sortez de vos canapés ! », insistait avec force le Pape François auprès des jeunes (lors des dernières JMJ), pour se lever, devenir soi-même, et oser laisser son empreinte dans ce monde.
Voilà ce que les participants du Campo ont cherché à approfondir tout au long de ce rassemblement et ont chanté à tue-tête :
« Si on te dit que le monde est cruel, réponds-leur qu’on te le révèle mieux.
On a tous un petit bout de soleil dans nos yeux.
Puisqu’on est deux, qu’on se rassemble.
Puisqu’on le peut, qu’on se ressemble.
Impossible qu’on le laisse au vent.
On est prêt, on est prêt, on est prêt !
Rien ne sera jamais comme avant !
Demain est un nouveau présent !
Qu’on redessine comme des enfants.
On est prêt à changer le monde ! »
Grand témoin de ce CampoBosco 2022 vécu à Ressins, Laurent Gay, auteur de plusieurs ouvrages (notamment « Arraché à l’enfer. La résurrection d’un toxico ») et conférencier de renom, a témoigné de son histoire devant plus de 300 jeunes venus des quatre coins de la France et de la Belgique. Parmi eux, Alexandre, qui a accepté de nous raconter cette matinée marquante. Voici son récit.
« Le moins que l’on puisse dire est que Laurent Gay n’a pas une histoire ordinaire et c’est la raison pour laquelle celle-ci est si inspirante.
Né en 1964, deuxième d’une fratrie de deux garçons, Laurent tombe très jeune dans les mauvaises fréquentations et le trafic de drogues en tous genres. Ce n’est qu’une question de mois avant que le trafic se transforme en consommation et, dès ses 14 ans, il est déjà considéré comme héroïnomane. Les années passent et sa situation ne cesse de se dégrader : son addiction se poursuit et se diversifie, il perd de nombreux amis dans la « rue » à cause de règlements de compte et d’overdoses, puis se retrouve en prison. Là, il apprend qu’il est positif au virus du sida.
Durant cette période, Laurent se rend compte que la seule relation véritable qu’il a réussi à créer est celle avec sa copine, Stéphanie, qui décédera de ce même virus alors qu’il n’a même pas encore 30 ans.
La rencontre de Dieu
C’est drogué, en soins palliatifs, au point d’être considéré comme à la veille de la mort et après avoir tenté plusieurs fois de se donner la mort par overdose, que Laurent fait la rencontre de Dieu. Il raconte qu’il a, par la suite, réussi à vaincre son addiction grâce à cette foi nouvelle et à sa conversion au sein de la Communauté des Béatitudes mais aussi grâce au soutien de sa femme, Marie-Dominique.
Fort de toutes ces épreuves accumulées, et désormais père de famille, Laurent Gay témoigne aujourd’hui de l’importance de la foi dans sa vie, du fait de s’entourer de bonnes personnes et de l’importance de se sentir capable d’accomplir ses rêves, tant de choses qui lui ont manquées pendant toutes ces années d’égarement. Les difficultés sont un passage inhérent à la vie et c’est grâce à l’amour de Dieu et des autres qu’il pense que l’on peut dépasser cela.
Les jeunes, la solution
A l’image de Don Bosco, Laurent Gay considère très largement que tous ces jeunes sont la solution aux maux de la société actuelle et qu’ils sont capables de faire la différence. En choisissant un ton particulièrement direct, il s’adresse directement au public pour que ces jeunes comprennent à quel point ils seront d’une importance capitale dans un futur proche. Sa mission : le leur faire comprendre. »
Lionel Touron et Emmanuel Petit ont prononcé, chacun leur tour, jeudi 25 août, leur « profession de foi » d’engagement définitif comme salésien de Don Bosco. Le premier est envoyé en mission à Paris, dans le 20e arrondissement. Le second part en Guadeloupe. Pour les entourer, plus de 250 jeunes participants du CampoBosco 2022.
Narimane témoigne : Je suis allée au CampoBosco cet été parce que Florian LUCCHINI ancien élève nous la proposé et nous en as parler lors du rassemblement à Lyon pour le Festiclip.
Pour moi deux mois de vacances c’est long, j’ai donc accepté cette proposition sans hésiter.
Le thème était « 1 appel à 2 venir », durant le séjour on a beaucoup été amené à la réflexion, notamment avec les témoignages et les moments de Frate.
Plusieurs activités nous ont été proposer, une seule devais être choisie et gardée pour trois jours, j’ai donc choisi la dance vietnamienne.
Les magnifiques tenus et les grand éventilles m’on vraiment attirer à faire cette activité.
La grande famille salésienne est une grande Association de Don Bosco, Ancien élève, élève actuel, Ami de Don Bosco… tout le monde !
Si je devais critiquer le Campobosco, je dirais que le monde et le manque de sommeille est le seul bémol de ce Camp.
Effectivement, en 5 jours je n’ai pas pu rencontrée tout le monde et je trouve ça dommage. Au niveau du sommeil, le coucher est entre 22h45 et 23h, donc les veillées peuvent aller jusqu’à 23h. Le petit déjeuner était à 7h30 et la messe facultative à 7h15 ce qui réduit le temps de sommeille, malgré le faite que tout le château était content de se levé pour débuter la journée.
Effectivement, pendant le séjour régnais une extrême bien vaillance, joie de vivre, tout se faisais dans le respect et j’ai trouvé sa vraiment agréable, c’est en parti pourquoi je vous conseille se camp.
Si je devais poser une question, je me demanderais pourquoi le prix de ces 5 jours son si accessible, effectivement le prix ne dépasse pas 200 Euro. Et pour la formidable organisation, pour les locaux incroyable (nous avant dormi dans un château) pour les volontaires à l’écoute et réactif, je trouve que les 200 Euro sont vraiment raisonnable.
Pour résumer le CampoBosco je dirais que ce camp est vraiment ressourçant et revitalisant, étant donner que nous sommes entourées d’animaux comme des chevaux et des chèvres ainsi que des vaches et des cochons, qu’on a deuilleur eu l’occasion d’aller voir.
Je vous encourage donc évidements à venir.
En se qui me concerne, c’est avec plaisir et impatience que je serai présente à campo bosco 2023, car j’ai de nouveaux amis à me faire, de nouvelle activité à tester, de nouveaux témoignages à écouté et une nouvelle expérience à vivre.
Pour revenir sur les témoignages, je tiens à préciser qu’ils étaient vraiment exceptionnels pour le majeur parti, j’en tire une magnifique leçon de vie.
Pour finir je vous dirais d’oser, oser le Campobosco, j’y est découvert une nouvelle facette de moi que j’aimerai partager.
Et c’est donc pour tout cela que je vous conseille d’y aller !
A l’année prochaine 😉
Mohamedi Narimane et R. JANIEC